Titre : | La salle guerre | Titre original : | Le témoignage d'un ancien officier des forces spéciales de l'armée algérienne, 1992/2000 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Habib Souaidia, Auteur ; Ferdinando Imposimato, Préfacier, etc. | Editeur : | Paris [France] : Gallimard | Année de publication : | 2001 | Importance : | 340 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-041988-3 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Guerre
| Index. décimale : | H Violences, crimes divers, enlèvements | Résumé : | Ancien parachutiste dans les forces spéciales de l’armée algérienne, Habib Souaïdia apporte dans ce livre le premier témoignage, à visage découvert, d’un officier ayant vécu au jour le jour la « sale guerre » qui a déchiré son pays dans les années 1990. Il raconte ce qu’il a vu : la torture, les exécutions sommaires, les manipulations, les assassinats de civils. Et, surtout, il lève le voile sur l’un des tabous les mieux gardés du drame algérien : le fonctionnement interne de l’armée. Il donne à voir le cynisme calculateur et la folie sanguinaire de certains généraux, le bourrage de crâne de leurs troupes, mais aussi le désespoir des soldats contraints à des actes barbares, les ravages de la drogue et des purges internes… Loin de la désinformation qui a trop souvent empêché l’opinion européenne de prendre conscience de la dimension effrayante de cette « sale guerre », ce témoignage exceptionnel, qui a connu un retentissement considérable lors de sa première publication en 2001, demeure un document historique sans équivalent.
« Je m’appelle Habib Souaïdia. Je suis un ancien officier ayant appartenu aux troupes spéciales de l’armée algérienne. Engagé volontaire, en 1989, dans les rangs de l’Armée nationale populaire (ANP), j’étais loin de penser que j’allais être un des témoins de la tragédie qui a frappé mon pays. J’ai vu des collègues brûler vif un enfant de quinze ans. J’ai vu des soldats se déguiser en terroristes et massacrer des civils. J’ai vu des colonels assassiner, de sang-froid, de simples suspects. J’ai vu des officiers torturer, à mort, des islamistes. J’ai vu trop de choses. Autant d’atteintes à la dignité humaine que je ne saurais taire. Ce sont là des raisons suffisantes, j’en suis convaincu, pour briser le mur du silence. » | En ligne : | data:image/jpeg;base64,/9j/4AAQSkZJRgABAQAAAQABAAD/2wCEAAkGBxITEhUSExMVFhUVGRYYG [...] |
La salle guerre = Le témoignage d'un ancien officier des forces spéciales de l'armée algérienne, 1992/2000 [texte imprimé] / Habib Souaidia, Auteur ; Ferdinando Imposimato, Préfacier, etc. . - Paris (France) : Gallimard, 2001 . - 340 p. ISBN : 978-2-07-041988-3 Langues : Français ( fre) Catégories : | Guerre
| Index. décimale : | H Violences, crimes divers, enlèvements | Résumé : | Ancien parachutiste dans les forces spéciales de l’armée algérienne, Habib Souaïdia apporte dans ce livre le premier témoignage, à visage découvert, d’un officier ayant vécu au jour le jour la « sale guerre » qui a déchiré son pays dans les années 1990. Il raconte ce qu’il a vu : la torture, les exécutions sommaires, les manipulations, les assassinats de civils. Et, surtout, il lève le voile sur l’un des tabous les mieux gardés du drame algérien : le fonctionnement interne de l’armée. Il donne à voir le cynisme calculateur et la folie sanguinaire de certains généraux, le bourrage de crâne de leurs troupes, mais aussi le désespoir des soldats contraints à des actes barbares, les ravages de la drogue et des purges internes… Loin de la désinformation qui a trop souvent empêché l’opinion européenne de prendre conscience de la dimension effrayante de cette « sale guerre », ce témoignage exceptionnel, qui a connu un retentissement considérable lors de sa première publication en 2001, demeure un document historique sans équivalent.
« Je m’appelle Habib Souaïdia. Je suis un ancien officier ayant appartenu aux troupes spéciales de l’armée algérienne. Engagé volontaire, en 1989, dans les rangs de l’Armée nationale populaire (ANP), j’étais loin de penser que j’allais être un des témoins de la tragédie qui a frappé mon pays. J’ai vu des collègues brûler vif un enfant de quinze ans. J’ai vu des soldats se déguiser en terroristes et massacrer des civils. J’ai vu des colonels assassiner, de sang-froid, de simples suspects. J’ai vu des officiers torturer, à mort, des islamistes. J’ai vu trop de choses. Autant d’atteintes à la dignité humaine que je ne saurais taire. Ce sont là des raisons suffisantes, j’en suis convaincu, pour briser le mur du silence. » | En ligne : | data:image/jpeg;base64,/9j/4AAQSkZJRgABAQAAAQABAAD/2wCEAAkGBxITEhUSExMVFhUVGRYYG [...] |
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