Titre : | L'Empire du ventre : Pour une autre histoire de la maternité | Type de document : | texte imprimé | Année de publication : | 2004 | Importance : | 370 p. | Présentation : | Broché | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-213-62118-0 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Famille Féminisme
| Mots-clés : | Reproduction, maternité, adoption, modernité, famille | Index. décimale : | F-5 Famille | Résumé : | Tout le monde sait que la mère d'un enfant est celle qui l'a
accouché. Y a-t-il rien de plus naturel et de plus universel ? Il suffit pourtant de franchir l'Atlantique ou d'aller à Londres pour constater que là -bas, on peut devenir mère sans avoir accouché ni adopté. Plus simplement, il suffit d'ouvrir le Code civil de 1804 pour découvrir que d'autres règles peuvent présider à la définition de la filiation : à l'époque, les enfants ne naissaient pas nécessairement du corps de leurs parents, mais de leur mariage. Or, depuis les années 1970, toutes les possibilités d'être mère sans accoucher sont punies systématiquement et l'accouchement, cet acte biologique, est devenu une véritable affaire d'État. Excluant du même coup de l'ordre de la filiation les femmes incapables de gestation ou ménopausées, les hommes célibataires et les couples homosexuels. Établissant surtout de nouvelles hiérarchies entre les filiations : non plus les légitimes et les illégitimes, mais les " vraies ", qui ont pour elles les corps, et les " fausses ", qui n'ont pour elles que la volonté, comme les filiations adoptives. Alors que l'empire du ventre triomphe et s'impose sous les fausses évidences du droit naturel, Marcela Iacub, à partir d'un travail d'archives neuf, prend la mesure des transformations intervenues depuis 1804, propose une critique originale de ce que nous prenons pour notre modernité familiale, et ouvre des voies nouvelles à l'imagination politique dans ces domaines si intimes qu'on en oublierait qu'ils ont une histoire, et donc un avenir. |
L'Empire du ventre : Pour une autre histoire de la maternité [texte imprimé] . - 2004 . - 370 p. : Broché. ISBN : 978-2-213-62118-0 Langues : Français ( fre) Catégories : | Famille Féminisme
| Mots-clés : | Reproduction, maternité, adoption, modernité, famille | Index. décimale : | F-5 Famille | Résumé : | Tout le monde sait que la mère d'un enfant est celle qui l'a
accouché. Y a-t-il rien de plus naturel et de plus universel ? Il suffit pourtant de franchir l'Atlantique ou d'aller à Londres pour constater que là -bas, on peut devenir mère sans avoir accouché ni adopté. Plus simplement, il suffit d'ouvrir le Code civil de 1804 pour découvrir que d'autres règles peuvent présider à la définition de la filiation : à l'époque, les enfants ne naissaient pas nécessairement du corps de leurs parents, mais de leur mariage. Or, depuis les années 1970, toutes les possibilités d'être mère sans accoucher sont punies systématiquement et l'accouchement, cet acte biologique, est devenu une véritable affaire d'État. Excluant du même coup de l'ordre de la filiation les femmes incapables de gestation ou ménopausées, les hommes célibataires et les couples homosexuels. Établissant surtout de nouvelles hiérarchies entre les filiations : non plus les légitimes et les illégitimes, mais les " vraies ", qui ont pour elles les corps, et les " fausses ", qui n'ont pour elles que la volonté, comme les filiations adoptives. Alors que l'empire du ventre triomphe et s'impose sous les fausses évidences du droit naturel, Marcela Iacub, à partir d'un travail d'archives neuf, prend la mesure des transformations intervenues depuis 1804, propose une critique originale de ce que nous prenons pour notre modernité familiale, et ouvre des voies nouvelles à l'imagination politique dans ces domaines si intimes qu'on en oublierait qu'ils ont une histoire, et donc un avenir. |
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