Titre : | La troisième femme : Permanence et révolution du féminin | Type de document : | texte imprimé | Année de publication : | 1997 | Importance : | 400 p. | Présentation : | Broché | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-075031-3 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Culture Féminisme Vie sociale
| Mots-clés : | Rapports hommes-femmes, rôle public et privé, amour, séduction, beauté | Index. décimale : | A-1 Egalité et genre | Résumé : | Ce demi-siècle a plus changé la condition féminine que les millénaires antérieurs : affranchies de la servitude immémoriale de la procréation, exerçant une activité professionnelle, vivant leur liberté sexuelle, les femmes battent désormais en brèche les citadelles masculines.
Dans cette émancipation, on pourrait voir à l'œuvre la logique des sociétés postmodernes définie par Gilles Lipovetsky dans ses précédents ouvrages : le procès de personnalisation, cette nouvelle façon pour la société de gérer les comportements selon les valeurs du libre déploiement de la personnalité humaine, de la légimité de la jouissance et des demandes singulières, de la nécessité de moduler les institutions sur les aspirations des individus.
Il est remarquable qu'aujourd'hui Gilles Lipovetsky – observant au plus près les manières d'être et de penser des individus dans des domaines aussi divers que l'amour, la séduction, la beauté physique, le rapport au travail, à la famille et au pouvoir – retrouve dans l'avancée de la postmodernité un élément majeur qui subsiste dans son altérité et se recompose dans la configuration individualiste : le féminin.
Si les sociétés postmodernes s'emploient à réduire les oppositions de genre, elles ne préparent pas leur confluence. L'homme reste associé prioritairement aux rôles publics et «instrumentaux», la femme aux rôles privés, esthétiques et affectifs. Loin d'opérer une rupture absolue avec le passé historique, la dynamique démocratique le recycle continûment. En cela, elle ne va pas jusqu'au bout d'elle-même. |
La troisième femme : Permanence et révolution du féminin [texte imprimé] . - 1997 . - 400 p. : Broché. ISBN : 978-2-07-075031-3 Langues : Français ( fre) Catégories : | Culture Féminisme Vie sociale
| Mots-clés : | Rapports hommes-femmes, rôle public et privé, amour, séduction, beauté | Index. décimale : | A-1 Egalité et genre | Résumé : | Ce demi-siècle a plus changé la condition féminine que les millénaires antérieurs : affranchies de la servitude immémoriale de la procréation, exerçant une activité professionnelle, vivant leur liberté sexuelle, les femmes battent désormais en brèche les citadelles masculines.
Dans cette émancipation, on pourrait voir à l'œuvre la logique des sociétés postmodernes définie par Gilles Lipovetsky dans ses précédents ouvrages : le procès de personnalisation, cette nouvelle façon pour la société de gérer les comportements selon les valeurs du libre déploiement de la personnalité humaine, de la légimité de la jouissance et des demandes singulières, de la nécessité de moduler les institutions sur les aspirations des individus.
Il est remarquable qu'aujourd'hui Gilles Lipovetsky – observant au plus près les manières d'être et de penser des individus dans des domaines aussi divers que l'amour, la séduction, la beauté physique, le rapport au travail, à la famille et au pouvoir – retrouve dans l'avancée de la postmodernité un élément majeur qui subsiste dans son altérité et se recompose dans la configuration individualiste : le féminin.
Si les sociétés postmodernes s'emploient à réduire les oppositions de genre, elles ne préparent pas leur confluence. L'homme reste associé prioritairement aux rôles publics et «instrumentaux», la femme aux rôles privés, esthétiques et affectifs. Loin d'opérer une rupture absolue avec le passé historique, la dynamique démocratique le recycle continûment. En cela, elle ne va pas jusqu'au bout d'elle-même. |
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